Ces fenêtres qui ont du nez

Comme une odeur d’amandes amères que dégageait la colle blanche,
L’arôme de fleurs d’oranger diffusant de l’eau de Cologne,
Tous ces fantômes éphémères sont mes madeleines qui déclenchent
Le flot des souvenirs rangés au fond des mémoires gigognes.

Comme l’émanation de l’encre que répandaient les pages neuves,
L’exhalaison des pommes vertes aux étalages des primeurs,
Ces relents de fragrances s’ancrent dans l’interminable roman-fleuve
Épanoui des découvertes de mes entrains et mes humeurs.

Photos © 123RF.

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