

Le cœur court comme un éléphant qui fuit le fruit de la raison
Et l’âme brame comme une biche lorsque l’esprit est aux abois.
Je redeviens ce petit faon qui recherche en vain sa maison
Dans la forêt de vers en friche dont mon corps fait feu de tout bois.
L’éléphant lourd comme une plume s’envole en étendant ses ailes,
La biche retrouve son cerf et le faon regagne son gîte.
Tandis que mon corps se déplume, le temps court comme une gazelle
Et je me dis : « À quoi ça sert toutes ces pensées qui s’agitent ? »
Sculpture de Luciana Novo sur http:luciananovo.blogspot.com .
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