 
            Sur l’île nue des perceptions	que la nuit a anesthésiées,
Mes pensées se remettent à croître	dans une jungle luxuriante.
Et mon cœur nu des réflexions	d’hier qui m’ont analgésié,
Parcourt le jardin de mon cloître	d’une confiance souriante.
Chaque journée, je recommence	à naître nu des maux d’hier ;
Au petit jour, je suis la route	qui m’emmène au moment présent.
Et je revis une romance	avec ma muse conseillère
Qui guide mon cœur en déroute	dans ce petit matin grisant.
Alors dans un feu d’artifice	de couleurs chaudes éclatantes,
Je prends un bain de pluies d’été	et laisse le vent m’essuyer.
Ma peau connait le bénéfice	d’une lumière miroitante
Et je revis à satiété	un bal du quatorze juillet
Tableau de Robert E. McGinnis.

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