Le bal du quatorze juillet

Aux républicaines fragrances mêlées aux odeurs de la poudre,
Les cœurs s’emballent en cadence au bal du quatorze juillet.
Ainsi les amourettes en France se sacrifient aux coups de foudre
Aux dilettantes de la danse sans besoin d’être suppliés.

Sous les bannières bleu-blanc-rouge et du vin aux mêmes couleurs,
Les lèvres en feux d’artifice s’enflamment rouges de baisers.
Tout ce qui vit, tout ce qui bouge, tout le monde oublie ses douleurs
Pour savourer le bénéfice que rien ne saurait apaiser.

Si l’année n’était sanitaire et les contrôles contraignants,
Nous aurions dansé davantage pour exprimer la liberté
Mais valser n’est plus salutaire depuis les code restreignant
Et la perte de nos avantages qui ont depuis lors déserté.

Tableaux d’Andrei Protsouk sur https:www.andreiart.comcatalog .

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *