La chambre obscure de mes désirs

La chambre obscure de mes désirs

À l’instar de la photographie qui projette dans l’obscurité
De sa chambre, l’image inversée de sa visée par l’objectif,
Je trace la cartographie en suivant l’émotivité
De tous les fantasmes déversés dans mon cœur imaginatif.

Vénus, couchée sur ma rétine, me chatouille le nerf optique
Entre les bras du corps calleux qui accélère mes pensées.
La carte du tendre se trottine dans mes raccourcis synoptiques
Jusqu’à ce reflet scandaleux qui a, mes envies, compensées.

Photo de Paul Estevez.

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