
Si hier encore, la solitude résonnait dans l’écho du vide,
Aujourd’hui, elle m’est devenue une qualité rare et précieuse.
Les villes de grande amplitude et leurs promiscuités avides
M’obligent à fuir les avenues et leurs bâtisses disgracieuses.
Parmi les arbres et leur silence, mon cœur se remet à l’écoute
Par leurs antennes déployées qui relient le ciel et la Terre.
Par leur présente vigilance et par leur essence qui goutte
Comme une pluie qui vient noyer les vanités trop terre-à-terre.
Quitter l’attraction du train-train imprégné de technologie,
Demande une force d’action pour recouvrer ma plénitude.
Au risque de manquer d’entrain, je m’extirpe de mon logis
Pour un peu de récréation dans mes périodes de quiétude.
Tableau de Tomas Sanchez.
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