
Si je vivais de ma peinture et subsistais de mes poèmes,
Je ne peindrais que des cuisines et des rimes de pommes-de-terre.
Je mêlerais de nourriture et de vers de vin de Bohème
Toutes les œuvres qui avoisinent dans les musées alimentaires.
Par des pinceaux en spaghetti et une plume au confit d’oie,
Je ressusciterais tout l’art des natures mortes de faim.
Mes toiles mettraient en appétit et mes textes, comme il se doit,
Apporteraient du goût au lard à l’encre de mes pots-de-vin.
Tableau de Stephen McMennamy.
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