Les robes couleur d’espoir

Il a tant plu sur le tissu au cours du joli temps passé
Que les ciels se sont dérobés vers le large en robe de traîne.
Les cumulus en pardessus et les nimbus carapacés
Ont enveloppé et enrobé les dessous en queues de sirène.

Le mois de mai n’ nous a pas plu, emmitouflés dans nos maison ;
Les garde-robes estivales sont restées dans la naphtaline.
Il est fini, n’en parlons plus, il faut s’en faire une raison ;
La mode-printemps festivale pleure sur nos robes orphelines.

Tableaux de Christian Schloe.

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