
Madame l’Aurore en robe d’oiseaux
Au matin pérore parmi les roseaux.
Au bord des rivières et forêts humides
Jusqu’à la lisière des flores timides.
Quand les rayons dorent dès potron-minet
La robe d’Aurore toute illuminée,
Les oiseaux s’envolent, l’aube reste nue
Et le jour convole avec l’inconnu.
Par le rossignol au chant passionné
Et les campagnols qui pointent leur nez,
La faune salue l’aube tourterelle
Et, sur les talus, la rosée nouvelle.
Madame, pudique, voile sa nudité
D’une sporadique nébulosité.
Puis elle disparaît dans le firmament
Quand l’astre apparaît impertinemment.
Photo de Dasha Pears.
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