
Dans les années quatre-vingt disques, je m’habillais dans les vinyles,
Je gagnais mes sous à la mode d’un monde moderne mais en crise.
J’ai longtemps voyagé sans risque sur des musiques juvéniles
Malgré les trous d’air incommodes des pots-pourris et des reprises.
Puis, les CDs ont débarqué et ont remplacé dans les bacs
Mes trente-trois tours nostalgiques par des petits carrés en plastique.
Les médias se sont embarqués de transistors et de playback
Avec Rap et Techno magiques qui me laissent un goût sarcastique.
Illustration d’Ilya Milstein.
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