
Que ne suis-je un gardien de phare, veilleur sur la mer infinie
Avec des restes de carènes, vieilles épaves distordues ?
J’aurais écouté la fanfare sur un thème de Rossini
Qui accompagnerait les sirènes en quête des marins perdus.
J’en aurais une pour amante, elle s’appellerait Arabelle,
Petite-fille de Neptune qui m’assurerait l’intendance.
Et quand soufflerait la tourmente, aux vents de tempêtes rebelles,
J’attendrais sa voix opportune en guise de correspondance.
Illustration d’Emmanuel Lepage.
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