

Avant tout, l’art ne sert à rien sinon à exposer son cœur,
Sculpter son amour dans la glaise, peindre ses tripes sur la toile.
L’artiste, sorte de fou épicurien, transcende d’un regard moqueur
Ses euphories et ses malaises, l’âme dans le chœur des étoiles.
Mais quand l’artiste reproduit, mêlant technique et mécanique,
Ses œuvres stéréotypées soi-disant proches du nirvâna,
Il devient lui-même un produit d’une industrie économique
Pour des galeries constipées plus proches de l’artisanat.
Illustrations de Joost Swarte.
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