
Le passé tombe dans l’abîme où tous les souvenirs s’engouffrent
Et le présent est entraîné par ce courant inexorable.
Je me raccroche et je m’abîme les mains tant mes ongles en souffrent
Dans ce jour à peine étrenné qui fuit dans l’incommensurable.
Là-bas où commence la chute, cette démarcation mortelle,
Démarre un voyage sans fin, sans doute le retour aux sources.
Ô Dieu, faut-il que je réfute cette angoisse qui me martèle
Et qu’en atteignant les confins, Tu sois ma dernière ressource ?
Photo de Erik Johansson.
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