
Lorsque le train bat la campagne, le tramway parcourt la cité,
Le métro roule en souterrains entre boulot-dodo sans trêve.
Le téléphérique en montagne fulmine d’électricité
Et l’Orient-Express souverain se raccorde aux pays de rêve.
À chacun sa langue cheminote, à chacun son terrain de chasse,
Qui ses écartements de rails, qui ses pulsions, ses décibels.
Tous, avec ou sans fausses notes, marquent l’entrain qui se pourchasse
Dans un vrai caravansérail digne de la Gare de Babel.
Tableau de Dominique Appia.
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