
Quand la gravité du malheur alourdit l’espace et le temps,
J’en épouse le mouvement et utilise son attraction.
L’antigravité, pile à l’heure, entre en action et me détend
Dans un joyeux trémoussement et une saine décontraction.
Plus l’atmosphère devient lourde et plus j’ai la tête légère ;
Plus la température monte et plus je garde la tête froide.
Et sous la cacophonie sourde des joyeux drilles et leurs mégères,
Je sens le moral qui remonte malgré leurs paroles brèves et roides.
Photo d’Evgeny Makarenko
Laisser un commentaire