
Comme un prélude insaisissable, juste un coup avant la tempête,
Comme une ouverture rapide, juste le choc des percussions,
Le temps est inassouvissable et clame à grand coup de trompette
Ses folles envies intrépides de jouer son exécution.
Alors l’orchestre symphonique de tous ses instruments à vent
Fait vibrer les cordes des arbres sous l’action des coups de tabac
Et tous les cuivres polyphoniques, en rafales qui vont s’aggravant,
Soulèvent les socles de marbre et les tombeaux des mastabas.
Photo de Diana Meihing Lo
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