

Parfois une couleur indélébile qui a pourtant été lavée
Et relavée parmi mes rêves à la lessive de la nuit,
Revient comme une tache immobile que rien ne pourrait délaver
Malgré une aurore sans trêve qui veut l’effacer de l’ennui.
Dans ce clair-obscur camaïeu des belles dames du temps passé,
L’or de cette robe éternelle jamais ne se dissipera.
Dans mes souvenirs broussailleux et mes mémoires espacées,
Cette couleur sempiternelle jamais ne s’éliminera.
Tableaux de Michael Strirnagle
Laisser un commentaire