
Février s’enfuit, février de glace, les champs sous la neige, les prés chamboulés ;
Février se meurt, février s’endort après quatre semaines, vingt-huit jours de froid.
Février s’ennuie de laisser la place au mois du printemps et des giboulées ;
Et Mars s’emparer de la toison d’or et février fuir sans aucun effroi !
Février de glace descend l’escalier et s’en va rejoindre les années passées.
Des années de joie, des années d’effort où l’on vit le fruit de l’amour s’ouvrir.
Février descend, atteint le palier d’une humeur maussade, un peu compassée ;
Elle est à l’honneur des mois les plus forts où tout l’or du monde reste à découvrir.
Tableau de Melinda Cootsona
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