

La nuit, Morphée m’ouvre ses portes et mon lit devient un bateau
Qui accueille les naufragées de tous mes rêves récurrents.
Je prends ce que les flots m’apportent souvent, cerise sur le gâteau,
Je vois venir la Fée-Dragée, de tout son charme aventurant.
Sur un air de Casse-Noisette et ses notes en pizzicato
Jouées sur un vieux Célesta qui flotte au gré d’un courant doux,
Quelques sirènes en nuisette dansent un passage en staccato
Et moi, sur mon aérostat, je chante, vêtu comme un hindou.
Tableaux de Julia Klimova
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