La reine (ou)verte

Les deux yeux pointés en avant dans l’embrasure de sa robe,
Dissimulés derrière les pans comme de plongeantes paupières,
La reine verte dorénavant à ses locuteurs se dérobe
Afin de laisser en suspens toute réponse à leurs prières.

Elle préfère détourner les yeux qui ne voient rien que le mensonge
Afin de laisser l’œil du cœur libéré de toute contrainte.
Quand l’amour devient litigieux et que le conflit se prolonge,
Ses seins désignent le vainqueur au prix d’une mortelle étreinte.

Photo de Sebastian Palacio

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