

Quand, sans peur et sans renâcler, un pauvre lapin sans papier
Se fit faire un double des clefs de toutes les serrures du clapier,
Une fois qu’il eut anticipé une libération sans trêve,
Il sortit pour s’émanciper et réaliser tous ses rêves.
Quand il rencontra sa maîtresse, une princesse dont la marotte
Était de se natter des tresses en forme et couleur de carottes,
Alors le lapin s’enferma entre les bras de sa gardienne
Dont l’amour dans son cœur germa pour un chaud lapin de garenne.
Tableaux de Hanna Silivonchyk
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