Solitudes urbaines – 1

Chacun observe son petit monde de la hauteur de son balcon
Et chacun sait juger immonde les gens qui passent pour des cons.
Tout en haut de ma tour d’ivoire, mon calme est tarabiscoté
Par les voisins et leurs histoires en bas, en haut et à côté.

La communication à outrance a fini par nous isoler
Et l’on habite des résidences où plus personne ne se connaît.
J’ai même subi des remontrances de la part du voisin d’en haut
Dont le chien à outrecuidance s’égosille toute la journée.

Illustrations de Pascal Campion.

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