Les femmes-oiselles de jour

Cri de chimère quand vient l’aurore, les oiseaux de nuit sont partis
À l’appel de la femme-oiselle, ils regagnent le royaume des ombres.
Un dernier grincheux qui pérore et qui cherche une répartie
Mais rien à faire, mesdemoiselles, vous devez rejoindre le nombre !

Vers midi, l’aiglonne royale se découpe dans le soleil
Pour aveugler ceux qui l’observe et lui manqueraient de respect.
La femme-oiselle reste loyale et délivre au vent que balaye
Quelque échantillon de sa verve en quelques conseils circonspects.

Le soir, couleur de crépuscule, la femme-oiselle, toute en beauté
Vient se baigner de la lumière qui dore ses plumes et sa crête.
Sous l’horizon, lorsque bascule le soir on l’entend jaboter
Afin de chanter la première le chant de la forêt secrète.

Tableaux de Viktor Vasnetsov.

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