

À la ville, comme à la campagne, les filles fleurissent aussi
En pot dans une garçonnière ou dans un parc ensoleillé.
Fleur unique pour seule compagne ou en bouquet mal dégrossi
Et parfois gardées prisonnières de nos désirs émerveillés.
Quand vient l’heure du crépuscule, belles-de-jour, belles-de-nuit
Toutes fleurissent sous les feux des lumières évanouies.
On les effeuille, on les bouscule, on les accompagne à minuit
Là où elles exaucent nos vœux dans des amours épanouies.
Puisque nous rebasculons tous dans le confinement – l’Allemagne a rejoint hier la tendance et la Suisse va se décider vendredi à entrer dans la danse – profitons-en pour nous occuper de nos belles femmes en fleurs mais plutôt en serre, soyons sincères.
Premier Noël confiné de l’histoire, 80 ans après les Noël occupés, les hommes au foyer avec leur Sainte-Barbe pourront jardiner et mettre le petit Jésus dans la crèche.
Un grand baby-boom de déconfinement est à prévoir !
À moins qu’on nous mette un masque sur le…
Tableaux de Maria Pace-Wynters.
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