


D’abord elle arrive sur scène entièrement nue mais en chaussures
Qu’elle commence sensuellement à enlever l’une après l’autre.
Ni ridicule ni obscène mais acceptée par la censure
Car tout est fait élégamment et très amicalement vôtre.
Après elle déclame un poème juste assise, décontractée.
Raimbaud, Verlaine ou Beaudelaire toujours selon son bon plaisir.
On dit qu’elle est un peu bohème, que son strip-tease est compacté
Mais elle ne manque pas d’air en s’exhibant comme à loisir.
Puis à la fin, elle se lève, on l’applaudit, elle remercie
Montrant comment sa mère l’a faite nonobstant le moindre accessoire.
De quelle école fut-elle l’élève ? Ça n’a jamais été éclairci
Mais elle en a atteint le faîte d’ailleurs j’y retourne ce soir.
Tableaux de Jonas Kunickas.
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