

Dans notre forêt d’Eschenberg, les souches officient de maisons
Pour les farfadets champignons ou les lutins de toutes races
Qui gravent au pied en tant qu’exergue leurs devises comme une oraison
Parmi les glands et les pignons qui pavent le sol des terrasses.
« Joli Bolet et Feux Follets », « Chauds Lapins et Chiens de Faïence »
Tels sont les titres des maximes qui résonnent aux coins des cités.
Certaines tentent d’affoler l’intrus montrant trop de vaillance
Mais d’autres sont sublimissimes et invitent à les visiter.
Je suis plutôt antireligieux (ce qui n’empêche pas l’idée de Dieu).
Cependant lorsque je marche dans la forêt, j’ai toujours une impression de pénétrer dans la cathédrale de la Nature avec les vitraux que le Soleil dessine à travers le feuillage. Avec les fées-fleurs, les champignons-lutins et les anges-animaux, la crèche est complète.
Dommage que l’homme ait inventé un Dieu guerrier, jaloux et punitif !
Moi, je continue de pratiquer le culte de la nature sans chasse ni pêche ni tradition.
Jolies souches décorées par la nature ou les promeneurs dans ma forêt d’Eschenberg.
Laisser un commentaire