

Quand j’entendis le mot « culture », il rimait avec « revolver »
Tant la pensée individuelle faisait peur à nos dictateurs.
Aujourd’hui la même dictature ferme à visage découvert
La moisson intellectuelle des libraires et des éditeurs.
Alors entrons en résistance par des librairies clandestines
Et les rats de bibliothèque seront compagnons du devoir.
Livrons en toutes circonstances ce levain qui nous prédestine
À suivre de manière intrinsèque notre propre conception du pouvoir.
Aujourd’hui on ferme les librairies classifiées « non indispensable » car la culture et l’information pendant le confinement sont nuisibles à la santé. Du coup, il reste Amazon et les sites de vente de livres sur internet qui peuvent vendre librement et sans payer le moindre impôt.
Quant à moi, je suis passé au numérique depuis 10 ans – ce qui m’a permis de déménager quelques 30.000 livres et BDs plus facilement en Suisse – en plus de mes abonnements Applebooks, Kindle et Izneo… eh oui, j’ai trahi le livre-papier mais j’en conserve encore deux bibliothèques pleines.
Tableaux d’Agnès Boulloche.
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