

Dans les nuits bleutées de l’orient, j’entends sourdre à travers les murs
Les échos des tapis volants qui me racontent leurs histoires.
Dans ces coloris luxuriants se mêlent éclats et murmures
Des djinns courtois ou insolents avec défaites et victoires.
Les mille-et-une nuits d’orient racontées par Shéhérazade, bien que marginales dans la littérature arabe, s’apparentent à nos contes de fées, de princesses, de dragons et de sorcières. Dieu sait combien de sorcières ont été poursuivies, torturées et brûlées par les chrétiens fanatiques des siècles précédents. À chaque religion, sa chasse aux sorcières. Défendre les sorcières, c’est prendre le risque d’être brûlé à son tour ; mais ne rien faire ne revient-il pas à prendre le même risque ?
Tableaux de Layla Nowras.
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