
Le courrier du cœur a évolué
Grâce à des pratiques assez raffinées
Dont le contenu surévalué
Glisse dans l’enveloppe rose paraffinée.
Les mots ont repris du poil de la bête ;
On ne les lit plus mais on les caresse.
Le parfum n’est plus essence d’herbettes
Mais de l’entrejambe de notre maîtresse.
Pour décacheter, ouvrez le nombril
Et plongez le nez, l’organe à fantasmes.
Vous y sentirez au fond assombri
Les préliminaires d’un futur orgasme.
Photo d’Alice Wellinger.
Laisser un commentaire