Le syndrome de Magritte

J’ai le syndrome de Magritte ; je n’ sais plus si ce que j’écris
Est plus vrai qu’ la réalité ou plus faux que tous les mensonges.
Pareil au serpent hypocrite qui se mord la queue sans un cri
De peur que sa virtualité devienne une histoire à rallonge.

Quand je relis, un an après, deux ou trois ans ou davantage,
Mes petites circonlocutions, je pourrais presque m’y tromper.
Mais si je regarde de près, je n’y vois point d’escamotage ;
L’eau trouble reste sans solution et je n’ai plus qu’à la pomper.

Tableaux de Neil Simone.

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