Le soleil androgyne

Le soleil androgyne

Si l’aube avait l’air une femme, elle éclairerait l’horizon
De ses premiers rayons d’amour comme caresse de satin.
Cette lumière qui m’affame tire mon cœur de sa prison
Où la nuit enferme mes jours jusqu’à l’aurore du matin.

En plein midi, c’est plutôt l’homme qui règne en maître dans le système
Qui fixe l’empire solaire par la puissance de son feu
Qui établit dans son royaume éternellement le même thème
Selon l’humeur de ses colères et selon l’ampleur de ses vœux.

Le crépuscule redevient femme qui invite à se reposer
Auprès d’elle dans la nuit tiède et qui nous invite à s’aimer.
Alors s’épanouit notre âme qui monte au moment supposé
Nous venir au secours à l’aide pour vivre un amour essaimé.

Tableau de Freydoon Rassouli.

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