
Je me sens suspendu comme sur la sellette
Depuis mon intérieur à rompre l’équilibre.
Me voici confondu et mon âme seulette
Se penche à l’extérieur pour laisser le cœur libre.
Si j’étais cette femme, je serais tout son corps
Qui s’entrouvre au matin pour le plaisir des yeux.
Je verrais par ses seins et par son ventre encore
L’amour qu’elle présente à ce chat merveilleux.
Si j’étais ce matou, je ronronnerais fort
Pour apprécier le charme de ma belle maîtresse.
Je sentirais ma queue d’un soyeux réconfort
Pour attirer sa main, savourer la caresse.
Puisque je suis un homme, je laisse parler le cœur
Qui trouvera les mots pour connecter le sien.
Et s’ils s’accordent ensemble, chantent le même chœur,
Elle sera ma colombe et moi, son magicien.
Tableau de Jeanne Saint Chéron.
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