




Au fil des heures étirées par la tombée du crépuscule,
Le soir empourpre les ruelles et couvre d’ombre les arcades.
Dans le silence déchiré par des oiseaux en groupuscules,
Une huée douce et cruelle brise le calme de la rocade.
Dans le sommeil qui vous emporte dans le doux ventre de la nuit,
Une fenêtre s’illumine ; ici, non plus, on ne dort pas.
Aussitôt, on ouvre une porte ; il n’est pas très loin de minuit.
Une présence féminine étouffe le bruit de ses pas.
Sitôt sortie de sa chaumière, la silhouette volatile
D’une femme s’apprête à goûter suavement l’instant propice.
Alors les oiseaux de lumière donnent de leurs cris versatiles,
À celle qui sait écouter, l’écho de leurs meilleurs auspices.
Tableaux de Malwina de Brade.
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