


Quel plaisir de se baigner nues et retrouver les origines
De notre matrice utérine auprès de notre génitrice !
Juste un petit bonheur ténu d’une liberté sauvagine
Que nous aimerions qu’entérine la société inhibitrice.
Quel plaisir de se sentir nues, le corps caressé par le vent
Qui nous effleure le visage et nos parties les plus intimes !
Comme un désir qui s’insinue à l’instant d’un soleil levant
De saluer le paysage par cette offrande légitime.
Quel plaisir de se montrer nues au soleil et à la nature
Qui nous ont façonnées pareilles aux héroïnes et aux déesses !
Se retrouver toutes ingénues, s’identifier simple créature
Dans son plus modeste appareil pour en apprécier l’ivresse
Tableaux de Frederick Carl Frieseke.

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