Le parfum des heures immobiles

Tantôt l’aurore marque l’heure en développant les couleurs
Qui ont trempé toute la nuit dans l’obscurité du séjour.
Puis, les rayons dardent un leurre qui fait ressentir la douleur
De l’aube accouchant sans un bruit d’un soleil qui ne vit qu’un jour.

Tantôt le crépuscule opaque couvre la lueur des bougies
Des lampadaires immobiles faisant office de sentinelles.
Les étoiles, une à une, attaquent la lune qui se lève et rougit ;
Et la nuit tombe indélébile comme une aveugle criminelle.

La place San Marco à Venise au gré des heures

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