
Dans le pays aux deux soleils qui rayonnent aux deux horizons,
J’aime passer entre les monts et tâter leurs gorges profondes.
Et quand vient l’heure du sommeil, j’ouvre les pans de la prison
Pour en libérer le démon d’amour de la femme féconde.
Lorsque la lumière s’éteint, je cherche, à l’aveugle, à tâtons,
Le chemin de félicité par la chaleur qui se diffuse
Par la poitrine de satin jusqu’à la cime du téton
Pour redescendre, tout excité, vers la déclivité confuse.
Tableau de Graciela Genovés sur Artehispano.com
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