La piraterie féminine

Quand Pirotone atteignit l’âge de monter sur ses grands vaisseaux,
On la vit quitter sa culotte pour un saroual large et fendu.
Elle accrocha à son corsage une agrafe aux mille faisceaux
Dont l’aiguillon fin décalotte les bourses les mieux défendues.

On sait qu’elle fut cul et chemise avec un corsaire du Roy
Qui lui promit en mariage vingt galions d’or et de diamants.
Lorsque l’Armada fut démise – pas si Invincible qu’on croit –
Elle embrassa tout l’équipage et s’enfourcha sur son amant.

Tableau de Sasha Beliaev

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *