



Le confident le plus discret ne parle pas, il est muet.
Mais il procure à une femme son pesant d’or dans son boudoir.
La beauté n’a plus de secret, c’est bien connu, c’est désuet.
La grâce qui, le cœur, affame, se dérobe au tain du miroir.
Le confesseur le plus intime ne chante pas, il est silence.
Mais lorsque sort de l’instrument la note aiguë évanescente,
C’est le plaisir le plus ultime, la volupté dans l’excellence
Dont le soupir ingénument meurt d’une note caressante.
Le compagnon le plus fidèle ne s’en va pas, il est loyal.
Mais il protège des assauts de tous ces chevaliers servants.
Il tient à l’amant la chandelle mais, lorsque vient l’instant royal,
Aboie pour aider le puceau tandis qu’il mord le plus fervent.
Tableaux de Balthus.
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