Nuits infinies

Au plus profond de ma mémoire, je ressens cette rémanence
De la carte des dieux antiques que les étoiles me révèlent.
Ces souvenirs dans cette armoire scellée de ma grise éminence
Décoiffent mon cœur romantique que la Voie lactée échevelle.

Quand l’œil a besoin de lumière, quand le cœur a besoin d’amour,
Les nuits infinies cauchemardent comme un aveugle désespoir.
Mais ce ciel couvert de poussière demeure jusqu’au petit jour
Où s’enfuit enfin la camarde dans un premier rayon d’espoir.

J’aime ce moment de silence juste à la levée du rideau
Dans le brouhaha volatile des oiseaux sacrificateurs.
Seule une étoile en vigilance luit sur les toits pyramidaux
Du scintillement versatile du jour nouveau annonciateur.

Ciels nocturnes sur l’île de Santorin.

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