Le droit de passage

Que ce soit quand je viens au monde, quand je m’endors ou quand je meurs,
Ce processus inexorable m’entraîne que je le veuille ou non.
Comme une machine qui gronde de confusions et de rumeurs
Au destin incommensurable dont je ne connais pas le nom.

Moi, je ne suis que passager d’un voyage désorganisé
Où l’équipage qui m’accueille me maintient un peu à l’étroit.
Je dois apprendre à partager sans me faire brutaliser
Et mettre de côté l’orgueil qui me fait prendre pour le roi.

Quand j’atterrirai sur la piste, quand mon périple s’arrêtera,
J’oublierai vite ce voyage d’interminables romans-fleuves.
Mes amis, je ne suis pas triste car là-bas on m’apprêtera
À rendre l’âme au nettoyage pour en ressortir comme neuve.

Images trouvées sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si les auteurs de ces images reconnaissent leurs travaux, je serai heureux d’en mentionner les noms avec respect.

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