
Des toits de Paris ardoisés, s’évadent les cœurs en prison
Qui sont entraînés dans la mer de boulevards et de ruelles.
Toutes ces tuiles entretoisées s’étirent jusqu’à l’horizon
Et quand la nuit retombe, amère, l’immensité devient cruelle.
Mer de toitures, mon ennemie, mon tendre amour, ma douce amante,
Ton charme m’aura apaisé dans trop d’après-midis intimes.
Mer de charpentes, ma douce amie, jolie maîtresse si exigeante,
J’ai encore le goût des baisers dans tes perspectives ultimes.
Tableau de Catherine Digue-Turpin.
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