
Je ne sais pas pour vous mais lorsque j’ai commencé à lire « A la recherche du temps perdu » de Marcel Proust, je m’y suis carrément perdu dedans en découvrant pêle-mêle les souvenirs de l’auteur qui lui rappelait un événement de son enfance d’où s’ouvrait une porte sur des réflexions sans queue ni tête (si toutefois on arrive à admettre que les réflexions puissent avoir une queue et une tête , ce qui sera difficile à prouver et je souhaite bonne chance ou merde à celui où celle qui s’y attaquera) dont le résultat, au bout de quelques lignes, étaient de me faire penser que je n’avais rien compris de ce que je venais de lire et que j’en avais oublié la moitié sinon les trois quarts mais le pire de cette prise de conscience fut de réaliser que cette histoire n’en finissait pas, que les phrases n’avaient aucun point, qu’il n’y avait aucun chapitre, aucun découpage et que ce livre représentait au choix un puits sans fond ou alors le long fleuve de la vie qui s’écoule et ne s’arrête jamais ; pour faire bref, à la question « sommes-nous les seuls dans l’univers ? », je vous répondrais de continuer à chercher de votre côté quant à moi, je vais m’arrêter là, je suis épuisé.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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