Par la bouche et par l’oreille

Par la bouche et par l’oreille

Si j’aime beaucoup voyager, c’est par la bouche et par l’oreille.
Emprunter la route des vins, les chemins qui mènent à l’arôme.
Vadrouiller dans les potagers, flairer le persil et l’oseille
Et déguster ces mets divins arrosés de Côtes-du-Rhône.

(Photo de Miro Četrtič – le lac Bled en Slovenie qui n’a pas grand-chose à voir avec le texte mais qui m’a donné envie de manger un bon goulasch, n’en déplaise aux végétariens.

« Le vrai goulasch se fait avec du bœuf, surtout pas de porc. C’est les pauvres ou les Autrichiens qui prennent du porc. Gîte ou paleron. Cinq cents grammes d’oignons frais, du paprika doux, une grosse cuillère à soupe de chaque, du cerfeuil frais haché fin, de l’origan, du poivre de Cayenne, deux poivrons, cinq cents grammes de tomates. Il faut des galuskas, des petites pâtes hongroises. On les fait avec de la farine, de l’eau et du sel. Vous faites blondir les oignons, vous pelez les tomates, vous coupez la viande en petits morceaux…
Il faut mettre le paprika dans les dix dernières minutes de la cuisson. Ça ne doit pas bouillir et pas accrocher. C’est meilleur quand c’est réchauffé. Personne ne sait pourquoi. »
Jean-Michou Guenassia – Le club des incorrigibles optimistes.)

Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.

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