
Tellement transparente à ce monde irréel,
Elle a laissé ses rêves, son univers intime.
Envolées les racines, envolé le réel
Qui abritait son monde à sa famille ultime !
« Adieu mon père, adieu ! Adieu ma mère, adieu !
Mon corps est caverneux et mon cœur sonne creux.
L’esprit désintégré et l’âme éparpillée,
Tout comme une grenade déjà dégoupillée. »
Tu ne sais où aller, tu ne sais qui tu es.
Une feuille d’automne emportée par le vent.
Tu as quitté la branche même qui t’a tuée.
Le rêve est terminé et l’éveil décevant.
« Plus rien n’a de substance, plus rien n’est important !
La maison de mon père a été balayée !
Le jardin de ma mère n’est plus réconfortant !
Le retour en arrière est cruellement rayé ! »
Mais tu respires ici ces arômes nouveaux !
Tes yeux clairs s’écarquillent et c’est le renouveau !
Ce garçon si timide qui t’a souri tantôt
Va apaiser ton cœur et t’offrir son manteau.
Image trouvée sur Pinterest sans indication de provenance et de source inconnue. Si l’auteur de cette image reconnaît son travail, je serai heureux d’en mentionner le nom avec respect.
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