À l’ombre du cœur de ma fleur

À l’ombre du cœur de ma fleur

Lorsque ma fleur s’épanouit, elle qui, hier, n’était que bouton,
J’assiste alors à la naissance de tout un monde sensuel.
Toute pudeur s’évanouit car jamais nous ne redoutons
De voir brandir avec aisance tous ces organes sexuels.

Pourtant cet arôme subtil s’apparente à des phéromones
Pour attirer des invités à venir goûter son nectar.
Alors se dresse le pistil avec une envie de démone
Offrant sa belle intimité pour ressemer ses avatars.

Ainsi dansent les étamines bercées sous les notes du vent
Qui soutiendront les papillons, les abeilles et les faux-bourdons.
Ainsi la vie se contamine du septentrion au levant ;
Ne soyons pas si tatillons sinon ça file le bourdon.

Tableau de Fabienne Barbier

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