
De roses oranges en rêves oranges, tu remues cent-soixante-dix-sept fois
Tes mélanges spirituels, de mal au coeur en vague à l’âme,
De l’actualité qui dérange tout ce qui renforçait ta foi
En l’apogée éventuel d’un paradis pour hommes et femmes.
De ciels d’Afrique en pastels blancs, du fusain noir à la sanguine,
Tu as peint de lavis en rose les paysages de Bretagne.
De portraits toujours ressemblants, de ballerines en colombines,
Tu as coulé tes eaux moroses dans les vallées de tes montagnes.
Mais le voyage continue à cent-soixante-dix-sept degrés
En direction de l’authentique valeur de toute l’existence.
Malgré le mal qui s’insinue dans les valeurs désintégrées
D’une culture transatlantique qui se livre à l’omnipotence.
La chevillette sera tirée, la bobinette cherra dare-dare
Cependant le grand méchant loup n’a pas encore pointé son nez.
Dans ton petit coin retiré, tu élabores ton œuvre d’art
Et sous le poids du temps jaloux, j’entends ton âge d’or sonner.
Tableau de Fabienne Barbier
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