La mer

La mer

La vie semble une mer furieuse qui ravage les destinées ;
Puis dans les moments d’accalmie on pleure les chers disparus.
Fatalité bien injurieuse envers nos enfants qui sont nés,
Envers nos parents, nos amis, devant les anges comparus.

Nous tous, dans le même bateau, connaissons depuis la naissance
Les abandons, les trahisons, l’humiliation et le rejet.
Bien sûr, ce n’est pas du gâteau d’organiser la résistance
Pour gagner notre guérison et faire de nouveaux projets.

La mort n’est pas une injustice, même les longues maladies
Présentent un chemin bien étrange à tous ses accompagnateurs.
Même si les âmes aboutissent au bout du compte au paradis,
Leur disparition nous dérange et le chagrin dévastateur.

L’amour peut paraître invisible mais il assemble nos racines
Et une essence nous traverse par l’écho du canal du cœur.
Cet amour nous rend invincibles, il nous anime, il nous fascine
Car malgré toutes controverses, il n’a ni vaincus ni vainqueurs.

On connaît toutes ces souffrances dans le voyage des humains
Mais on apprend à partager autant les joies que les tristesses.
On se dit que fine est la chance d’arriver au bout du chemin
Et ce sont nos personnes âgées qui en démontrent l’étroitesse.

Tableau de Fabienne Barbier

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