Rose-Joséphine n’a pas d’épine

Rose-Joséphine n’a pas d’épine

Je sais, quelque part, une rose qui refleurit à chaque fois
Que je caresse le velours de son calice blanc nacré.
Avec quelques vers, dont arrose, sans la submerger toutefois,
D’un encrier un peu balourd, ses jolies racines sacrées.

Je sais, quelque part, une rose qui me raconte sa longue vie
Et les amants qu’elle a connus, et les enfants qu’elle a vu naître.
Si quelques souvenirs moroses résistent, c’est avec envie
Qu’elle rêve de voir dans l’inconnu tous ces fantômes disparaître.

Je sais, quelque part, une rose qui ne possède pas d’épine,
Dont les pétales savent écouter les mots d’amours et les romances.
Qu’ils soient en rimes ou en prose, ils ont la fièvre galopine
Qui lui feront toujours goûter ce cher élixir de jouvence.

Mignonne allons voir si la rose s’est éveillée au petit jour
Dans l’humeur de son cœur d’enfant qui s’émerveille toujours autant.
Quelle nouvelle idée éclose va germer dans son cœur d’amour
Qui, dans un tableau triomphant, me peindra les couleurs du temps ?

Tableau de Fabienne Barbier

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