
Née de la mer, chère matrice, née de l’éther, cher géniteur,
Née du feu purificateur, née de la terre nourricière,
Déjà précoce admiratrice des sentiments inspirateurs
Qui montaient l’amplificateur jusqu’à ton cœur de justicière.
Je vis la petite sirène qui sortit en poussant son cri
Pour affronter le vaste monde qui s’offrait à ses découvertes.
Déjà princesse, future reine, c’était prévu, c’était écrit
Dans les légendes vagabondes ou la magie reste entrouverte.
Ton cœur de mer s’est élevé comme le soleil renaissant
Qui réchauffe l’air du matin qui dilate tes pectoraux.
Ton corps de mère est révélé par la maturité naissant
Que je vois dans ton air mutin qui fait le signe des taureaux.
J’essaie de remonter le temps, voir ce qui t’a fait devenir
La jeune femme qui maintenant sirote un verre de vin blanc.
Mais c’est inutile à présent car je suis sûr qu’à l’avenir
Tes désirs seront attenants à tes œuvres, sans faux-semblant.
Tableau de Fabienne Barbier
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