Cette pompe à chaleur bat le cœur de la sève,
Un capillaire astral braqué sur le soleil.
Inexorablement, il porte tous mes rêves
Pour les réaliser au sortir du sommeil.
Ils sont là, tous mes vœux, tous mes espoirs intimes ;
Je les ai semés hier dans le profond respect
En priant l’univers de toute mon estime
Pour purifier mon âme envers tout irrespect.
Sentez le sol trembler de l’énergie divine,
De la Terre qui lève ses arbustes flambeaux !
De la Terre au Soleil, les ruisseaux des ravines
Transportent le courant par ses moindres lambeaux.
Ce soir j’irai prier sous les plus hautes branches
Ces prêtres végétaux qui parlent aux étoiles.
J’arroserai mon arbre des pensées les plus franches
Qui coulent de mes os aux tréfonds de la moelle.
Suis-je frère de sang ou bien frère de sève ?
C’est toujours l’eau du ciel qui draine la matière.
Cet ascenseur divin constamment me relève,
Il protège mon bras comme une cubitière.
Cubitière : Partie de l’armure à plates qui protège le coude (garde-bras).
Tableau de Fabienne Barbier
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